Chandra Pasma, porte-parole du NPD en matière d’éducation, a rendu public le communiqué suivant, en réaction à la mesure de Doug Ford d’intimider les travailleurs et travailleuses de l’éducation avec une mesure législative qui les priverait de leur droit à la grève et leur imposerait un contrat :
« C’est méprisable que Doug Ford et Stephen Lecce mettent à risque l’appui que nos enfants reçoivent à l’école. Intimider les travailleurs et travailleuses de l’éducation, retenir leurs salaires, et les laisser dépendre des banques alimentaires va faire que plein d’adultes qui prennent actuellement soin de nos enfants quitteront les salles de classe de manière définitive. Ce sont donc nos enfants qui paieront si MM. Ford et Lecce créent une crise de personnel dans les écoles de la même manière dont ce gouvernement l’a fait dans les hôpitaux avec sa politique des bas salaires. Les enfants avec des handicaps ne recevront pas l’aide qu’il leur faut dans les salles de classe. Nos plus jeunes élèves recevront moins d’appuis à l’école. Les cantines manqueront de surveillance. Les salles de classe ne seront pas nettoyées.
« Au lieu d’offrir un salaire décent aux travailleurs et travailleuses de l’éducation, et de s’assurer qu’il y aura des adultes bienveillants qui prennent soin de nos enfants dans les salles de classe, MM. Ford et Lecce lancent une offensive destinée à échouer. Lorsque les libéraux se sont mêlés des droits à la négociation des éducateurs, éducatrices, enseignants et enseignantes, les tribunaux ont ordonné au gouvernement de payer des centaines de milliers de dollars.
« Les néo-démocrates continueront de se battre pour des investissements dans nos écoles, investissements dont nos enfants ont besoin tout de suite. Nous pouvons nous assurer qu’il y aura des adultes bienveillants dans les salles de classe pour aider les élèves, en offrant aux travailleurs et travailleuses de l’éducation un niveau de vie décent. M. Ford devrait respecter les droits des travailleurs et travailleuses, déchirer les mesures législatives qu’il a prises à leur encontre, et retourner à la table de négociation avec une entente juste, qui permette de retenir les travailleurs et travailleuses de l’éducation au lieu de les pousser à quitter le secteur. »